
Modèles animaux dans les TSA
23 juillet 2020
Lors de cet atelier, le Dr Khoutorsky présentera différents modèles animaux actuellement utilisés dans la recherche sur l’autisme, ainsi que les avantages et les inconvénients de l’utilisation de ces modèles. Il se concentrera spécifiquement sur les modèles de souris transgéniques avec des gènes associés au TSA et impliqués dans la régulation de la traduction de l’ARNm, tels que 4E-BP2, TSC1/2 et PTEN.
Bio du conférencier:
Le Dr Khoutorsky a obtenu son D.M.V au Koret School of Veterinary Medicine du Hebrew University of Jerusalem en Israël. Il a ensuite obtenu son doctorat sous la supervision du Dr Micga Spira au Hebrew University of Jerusalem, où il a étudié les mécanismes sous-jacents à la plasticité synaptique – un travail qui a abouti à la découverte d’un facteur jusqu’alors inconnu et essentiel pour la plasticité synaptique à court terme. En 2009, il a rejoint le laboratoire du Dr Nahum Sonenberg – leader reconnu dans le domaine des mécanismes de la traduction – pour compléter sa formation postdoctorale. Ici, il a lancé un projet visant à élucider le rôle du contrôle translationnel dans la sensibilisation de voie de la douleur. Son travail a mené à des avancées majeures dans notre compréhension de la façon dont la traduction de l’ARNm contribue au développement de la douleur. Il a également découvert de nouveaux mécanismes de contrôle translationnel impliqués dans la plasticité synaptique, l’apprentissage et la mémoire (Neuron, Khoutorsky et al., 2013) et il a étudié de nouvelles approches pour cibler la traduction aberrante dans le syndrome du X fragile (Gkogkas, Khoutorsky et al., Co-premiers auteurs, Cell Reports, 2013) et l’autisme (Gkogkas, Khoutorsky, et al., Nature, 2013). En 2016, il s’est joint à l’Unité de gestion de la douleur Alan Edwards du Centre universitaire de santé McGill pour poursuivre ses recherches indépendantes axées sur les mécanismes de contrôle translationnel de la douleur chronique et des TSA.
Mots clés:
Modèles animaux, TSC1/2, 4E-BP2, PTEN et modèle murin SnyGAP